Dans les terres...

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Après une première dizaine de jours semée d' embûches de toutes sortes, j'ai réussi a tout réglé tant bien que mal et enfin partir vers de nouveaux horizons pour trois semaines ! Cependant toutes ces petites mésaventures ne me laissaient plus le temps de faire la boucle prévue a vélo. C'est donc à bord d'un van, avec le vélo chargé a l'arrière, que j'ai effectué ce périple !

Au volant de cette petite camionnette, un sentiment de liberté s'inscrivait au fil des kilomètres parcourus à travers les étendues sauvages de l'île du Sud ! Les journées s'enchaînaient au rythme tranquille des paysages rencontrés ! Une fois le van arrêté, c'est avec le vélo que je continuais d explorer les lieux, à la recherche d'endroits isolés, sur des sentiers forestiers ou montagneux. Le soir venu, je cherchais un endroit paisible où arrêter le van afin d'y passer la nuit.  

L'émotion était au rendez-vous ! Les paysages étaient à couper le souffle et d' une beauté extraordinaire ! Je n avais pas ressenti ça depuis la découverte des Gorges du Verdon dans les Alpes de Haute Provence. J'ai eu beaucoup de mal a quitter le lac Tekapo et ses environs.

Ce qui est agréable en Nouvelle Zélande, c est que tout le monde peut trouver sa formule pour voyager ! Tout est fait pour s y sentir bien ! Que ce soit en bus, en van, à vélo, en voiture, chacun trouvera ce qu'il lui faut ou fera un mixte pour varier les plaisirs ! Même dans l'endroit le plus perdu, vous trouverez une douche chaude, de quoi vous restaurez et dormir. Et si vous ne savez plus où aller, sonnez chez un fermier, vous avez 9 chances sur 10 qu'il vous offre le gîte et le couvert !

Bref si vous vous demandez a quoi peut ressembler le paradis, il faut venir ici pour s en faire une idée !

Bien sur tout est cher et assez réglementé mais c'est la condition pour garder ces lieux préservés ! Il faut jouer le jeu et ne pas se laisser tenter par tout ce qui vous est proposé !

Après avoir quitte le lac Tekapo, j'ai continué ma route vers le mont Cook et le lac Pukaki. On l'appelle aussi le lac miroir. J'ai compris pourquoi on lui donnait ce nom en arrivant. Le reflet est si parfait qu'on pourrait le confondre avec l'original. Cela donne envie de sauter à l'eau et de gravir le sommet à la nage !

Je n'ai pas continué jusqu'au mont Cook mais je me suis arrêté à Glentanner, petit hameau situe à environ vingt-cinq kilomètres de ce sommet. Je pensais déjà à la balade à vélo pour atteindre le pied de ce géant. Comme d'habitude le lieu de campement invitait au calme et a la détente. Être entouré par la nature est le maître mot dans cette île.

Le lendemain, c'était le départ pour le mont Cook sur une route très peu fréquentée. Sur ma monture de métal, qui devenait partie intégrante de mes découvertes, j'avais l'impression d’être seul au monde tellement l'endroit était désert.

Arrivé a destination, je me suis engagé sur une route de gravier à travers la Tasman Valley dont la partie finale était un superbe glacier dont j'ignorais l'existence jusqu'à mon arrivée. Quelle belle découverte ! Cette piste m'a amené au départ d'un sentier qui m'a conduit au plus proche de ce monstre de glace !

C’était une bien belle journée. Chaque fois je me disais :

- Ça y est, cette fois t'as vu l'endroit qui t'as le plus ému, le reste va être bien mais ces sensations tu ne les vivras pas tous les jours...Sois réaliste !

Et pourtant, depuis que j'ai découvert Akaroa, les émotions se sont enchaînées et ont été a chaque fois aussi plaisantes et intenses. C'est le charme de l'île du Sud, la diversité fait la force de cette partie de la Nouvelle Zélande. Ici, l'empreinte de l'homme n'est pas marquée, et même si elle se ressent elle sait se faire discrète.